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Prévention des cancers chez l’enfant et l’adolescent : de bonnes habitudes dès le plus jeune âge

La nouvelle campagne de sensibilisation de l’Institut national du cancer l’affirme : pour éviter les cancers de demain, c’est aujourd’hui qu’il faut agir. 40 % des cancers de l’adulte pourraient être évités en adoptant, dès l’enfance, les bons comportements en termes de consommation de tabac et d’alcool, d’alimentation et d’activité physique.

Les cancers sont plus fréquents au fur et à mesure que nous vieillissons. Cela est dû au cumul des agressions subies par les cellules et, probablement, à une moindre efficacité des mécanismes de réparation de l’ADN. En adaptant nos comportements, nous diminuons l’influence des facteurs de risque externes qui sont responsables de plus de cas de cancers que ceux générés par l’âge ou l’hérédité.

Ainsi, Enfants Cancers Santé diffuse, dans les collèges, un flyer sur la prévention des cancers : six gestes du quotidien à mettre en place dès l’enfance ou l’adolescence pour éviter de développer un cancer à l’âge adulte.

Des conseils simples à mettre en œuvre : ne pas fumer (19,8 % de cancers évitables) ; ne pas consommer d’alcool (8 %) ; manger équilibré (5,4 %) ; se faire vacciner contre le papillomavirus (4 %) ; se protéger des UV (3 %) ; faire du sport (0,9 %).

Les associations régionales Cœur de France, PACA Corse et, bientôt, Toulouse Occitanie d’Enfants Cancers Santé organisent des séances d’information auprès des jeunes, dans leurs établissements. C’est ainsi, par exemple, que près de 500 jeunes ont été sensibilisés en région Centre-Val de Loire.

Des conseils qui permettraient de freiner le développement des cancers pédiatriques ?

Est-ce que ces conseils permettent également d’éviter des cancers chez l’enfant et l’adolescent ? Il est encore difficile de répondre avec certitude à cette question. « Contrairement aux connaissances avancées sur plusieurs types de cancers de l’adulte, la fraction évitable des cancers pédiatriques n’est pas connue, explique Thomas Mercher qui dirige l’équipe Biologie des leucémies pédiatriques de l’Inserm localisée à l’institut Gustave Roussy. C’est d’ailleurs l’objet d’une partie du programme PEDIAC et notre priorité est de mener des recherches originales dans ce domaine qui pourraient éventuellement aboutir à des actions de prévention. Ces études requièrent de suivre un nombre important d’individus de leur conception au développement du cancer, donc sur une période très longue et en quantifiant un grand nombre de paramètres. En effet, si les facteurs sont seulement suspectés (et que leur évitabilité n’est pas démontrée), ils ne peuvent, à l’heure actuelle, pas donner lieu à des recommandations de prévention. »

Même en l’absence, pour le moment, de données sur l’impact de ces gestes du quotidien sur les cancers pédiatriques, il est important d’appliquer ces recommandations au plus tôt pour prévenir la plupart des problèmes de santé s’appliquant aux enfants puis aux adultes.

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