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Nathalie Gaspar

Pédiatre oncologue, Département de cancérologie de l’enfant et de l’adolescent, Institut Gustave Roussy

ECS les aide ils temoignent Nathalie Gaspar
Docteur Nathalie Gaspar

Alors qu’il n’y a plus de travail commun sur l’ostĂ©osarcome, le premier cancer de l’os chez l’enfant et l’adolescent, depuis dix ans, Nathalie Gaspar prend l’initiative, en 2021, de rĂ©unir l’ensemble des experts europĂ©ens de la maladie autour d’un objectif commun : amĂ©liorer la recherche biologique, translationnelle et clinique afin d’optimiser Ă  terme la survie des malades. Enfants Cancers SantĂ© participe au financement du projet.

C’est Ă  l’initiative du docteur Nathalie Gaspar, pĂ©diatre oncologue Ă  l’institut Gustave Roussy, qu’est nĂ© le consortium FOSTER. FOSTER pour Fight Osteosarcoma Through European Research (Combattre l’ostĂ©osarcome grâce Ă  la recherche europĂ©enne). Le consortium a pour objectif d’éclairer les zones d’ombre qui subsistent toujours autour de cette pathologie et d’amĂ©liorer les traitements. « Les traitements contre l’ostĂ©osarcome n’ont pas Ă©voluĂ© depuis 30 ans. On traite toujours par chimiothĂ©rapie et chirurgie. Â» Des traitements lourds, difficiles Ă  supporter et qui peuvent laisser de lourdes sĂ©quelles.

Le consortium Foster fĂ©dère tous les experts europĂ©ens (cliniciens, chirurgiens, oncologues, chercheurs) de l’ostĂ©osarcome. « Cela faisait une dizaine d’annĂ©es qu’il n’y avait plus de travail commun sur ce sujet, en Europe. Nous conjuguons nos efforts pour gĂ©nĂ©rer de vraies avancĂ©es autour de cette maladie. Â»

Un consortium articulé autour de neuf groupes de travail

L’ostĂ©osarcome est le premier cancer de l’os chez l’enfant et l’adolescent. Le taux de survie des patients n’est pas très Ă©levĂ© : un tiers des malades ne survivront pas. La biologie de la tumeur est complexe et les processus de dĂ©veloppement n’ont pas encore Ă©tĂ© tous dĂ©cryptĂ©s « On ne comprend pas encore très bien comment ce cancer se dĂ©veloppe et pourquoi il peut ĂŞtre aussi agressif. Â»

Le consortium réunit 330 experts de 20 pays qui vont mettre les résultats de leurs recherches en commun autour de neuf groupes de travail.

« Dès la crĂ©ation de FOSTER, en dĂ©cembre 2021, nous avons souhaitĂ© impliquer les patients et leurs parents, les faire contribuer Ă  notre travail parce que les questions qu’ils se posent, ce sont celles que nous nous posons ou que nous ne nous sommes pas encore posĂ©es ! Ainsi, nous avons mis une enquĂŞte crĂ©Ă©e par les patients en ligne. Elle a Ă©tĂ© traduite en six langues et diffusĂ©e partout en Europe. 500 patients y ont rĂ©pondu et les premiers rĂ©sultats seront bientĂ´t prĂ©sentĂ©s. Il est Ă©galement important pour nous que de jeunes chercheurs nous rejoignent dans le consortium pour se former et devenir les experts de cette pathologie des prochaines annĂ©es. 70 scientifiques juniors se sont engagĂ©s Ă  nos cĂ´tĂ©s. Â»

Le rôle fondamental d’Enfants Cancers Santé

Tous les chercheurs sont enthousiastes et pleins de volontĂ©. « Mais nous n’avons aucun budget. Les deux meetings que nous avons organisĂ©s, le premier Ă  Gustave Roussy en 2022, le deuxième Ă  Bologne, en 2023, ont Ă©tĂ© financĂ©s par des associations de patients et de parents. Tout le travail autour de FOSTER est fait en plus de tout le reste. Alors, pour que cela dure sur le long terme, il va nous falloir des fonds pour dĂ©gager du temps sinon les gens vont finir par s’épuiser. Â»

La subvention qu’Enfants Cancers SantĂ© a versĂ© Ă  Nathalie Gaspar (73 000 €) permet de financer le salaire d’une cheffe de projet, Esperanza Perez, qui coordonne le travail et la communication des membres du consortium. « Si elle n’était pas lĂ , il ne se passerait rien. Â» Et sans Enfants Cancers SantĂ©, non plus… « Sans le financement d’ECS, ce serait beaucoup plus compliquĂ© ! Â»

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